À la mi-février, le Canada a proposé un projet de loi sur la surveillance de l'Internet connu sous le nom de projet de loi C-30, mais il n'a pas été approuvé. Les autorités canadiennes ont renouvelé la discussion de ce projet de loi avec de nombreux transporteurs et fournisseurs de services Internet canadiens comme Bell Canada, Cogeco, Quebecor, Eagle, MTS Allstream, RIM, TELUS, Vidéotron, Rogers, Sasktel et Wind Mobile ainsi que des associations industrielles ( Consortium des opérateurs de réseaux canadiens et Association canadienne des télécommunications sans fil).
Plus tôt en septembre 2011, une autre réunion a réuni des représentants de Bell Canada, de Telus, de Rogers, de Cogeco, de Microsoft, de RIM et de l'Association canadienne de la technologie de l'information. Lors de cette réunion, les représentants du gouvernement ont fourni aux entreprises mentionnées des plans de réglementation détaillés concernant le futur projet de loi sur la surveillance de l'Internet. Ce document contient beaucoup de choses que vous ne voudriez probablement pas voir au Canada.
Selon le document, tous les opérateurs de télécommunications et fournisseurs d'accès Internet participant à cet accord sont tenus de divulguer les informations de leurs abonnés dans les 48 heures suivant la demande ou dans un délai de 30 minutes dans certains cas exceptionnels. L'interception de communications en temps réel doit également être effectuée dans les 30 minutes suivant la demande appropriée et doit fonctionner pour 5 organismes d'application de la loi en même temps.
Est-ce que l'un de ces organismes d'application de la loi ou d'autres organisations gouvernementales ont besoin d'un mandat quelconque pour obliger les fournisseurs de services de télécommunication et les opérateurs de services Internet à leur fournir toutes les données sur leurs abonnés, comment pensez-vous? Bien sûr que non! Je suppose que le gouvernement canadien a jugé que la nécessité d'une telle procédure n'était pas très importante et a simplement oublié de le mentionner au cours des discussions bilatérales avec les entreprises concernées. Et en passant, toutes ces entreprises ont signé des accords de non-divulgation.
Tant que de nombreux réseaux sans fil seront surveillés (GSM et Wi-Fi), tous les fournisseurs de services de télécommunication ont beaucoup questionné le gouvernement canadien sur la rémunération qu'ils obtiendront pour la divulgation de différents renseignements sur les abonnés, les tests d'équipement de surveillance et l'aide. faire en sorte que la surveillance fonctionne comme il se doit.
Toutes ces entreprises de télécommunications canadiennes se contentent de vos données personnelles avec un doigt mouillé pour gagner de l'argent. La situation n'est pas nouvelle car de nombreux pays ont déjà fait de même (le dernier que je connaisse était la Chine) et c'est assez énervant. Vous ne pouvez pas empêcher le partage des données dont ils disposent déjà avec les autorités canadiennes, mais vous pouvez éviter d'être espionné en temps réel par le gouvernement canadien, protégeant ainsi votre vie privée du projet de loi C-30.