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Un nouveau rapport d'enquête du groupe de médias indépendant russe "The Project" sur des dachas de luxe appartenant à de hauts responsables du gouvernement a révélé que la plupart d'entre eux incluent des brouilleurs GNSS parmi leurs équipements. Les journalistes tentaient de photographier les dachas depuis les airs à l'aide de drones, en échouant de manière routinière.
La plupart des services militaires et de sécurité des pays disposent d’équipements capables de bloquer les signaux GPS et autres signaux de navigation par satellite dans les zones de toutes tailles. La Russie, cependant, a avancé ceci à un art qu’elle démontre régulièrement.
Les forces russes ont toujours été fières de leurs capacités de guerre électronique. Ils les considèrent comme un moyen essentiel de contrecarrer l’efficacité des armes occidentales de haute technologie. Le média "Spoutnik" a rapporté en 2015 que l'armée russe affirmait que ses capacités en matière de guerre électronique "rend les porte-avions inutiles".
Le GPS est une technologie sous-jacente à de nombreuses armes occidentales et à une grande partie de l’infrastructure réseau essentielle de l’Ouest. En conséquence, le brouillage et l’usurpation de GPS et d’autres systèmes GNSS ont longtemps été une priorité pour les forces russes.
En 1997, une société russe a proposé un brouilleur GPS et GLONASS de quatre watts pouvant être utilisé à des intervalles allant de 150 à 200 kilomètres. Ils ont également signalé avoir travaillé avec l'armée russe sur les antennes directives de ce brouilleur. Ces antennes concentreraient la perturbation sur une cible particulière tout en laissant la plupart des autres utilisateurs indemnes. L’armée américaine était suffisamment intéressée pour avoir, en 2002, dépensé près de 200 000 dollars pour l’achat des brouilleurs à des fins de tests et d’évaluations.
En 2016, la Russie a annoncé un programme visant à ajouter des brouilleurs GPS à plus de 250 000 tours cellulaires en tant que défense partielle contre une attaque par un missile de croisière américain.
La même année, un article du Moscow Times proclamait: «Le Kremlin mange le GPS pour son petit-déjeuner!». Les utilisateurs de GPS situés près du Kremlin trouvaient régulièrement leur téléphone portable indiquant qu'ils se trouvaient à 20 kilomètres d'un aéroport international. Cela faisait des ravages auprès des chauffeurs Uber et Lyft, ainsi que des services de livraison qui dépendaient de la navigation par satellite. Cette usurpation d'identité, ou l'envoi de fausses informations à des destinataires, aurait été un effort visant à protéger le Kremlin et ses dirigeants des attaques et de la surveillance par drones. La plupart des drones sont programmés en usine avec les emplacements des aéroports et leur envol. Convaincre les destinataires proches du Kremlin ou d’ailleurs qu’ils se trouvent vraiment à proximité d’un aéroport aide à garder la région à l’abri des drones.
Des technologues indépendants à Moscou ont également signalé que cette usurpation employait une technique de guerre électronique classique appelée «rassemblement». Les signaux GPS L2 et L5 et les signaux de navigation par satellite GLONASS de la Russie étaient brouillés. Cela a obligé les récepteurs à s’appuyer sur le signal L1 qui était usurpé.
Cette même année, ce même type d'activité a également été détecté en mer Noire. La Fondation RNT a indiqué que plus de 600 navires avaient été «transportés» vers des aéroports situés à terre. Un rapport subséquent publié en 2019 par le groupe à but non lucratif C4ADS révélait près de 10 000 cas de navires falsifiés en mer Noire, dans la Baltique et dans l'ouest de la Russie, près de Vladivostok, entre 2016 et 2018. Il établissait également une forte corrélation entre les mouvements du président russe. Vladimir Poutine et les événements de spoofing.
Le brouilleur et l'usurpation d'identité russes ne se sont pas limités à son pays d'origine. Les véhicules, les navires et les aéronefs d'autres pays, ainsi que dans les eaux internationales et l'espace aérien, ont été touchés. Cela malgré les obligations de la Russie découlant du traité sur la radio en vertu du règlement de l'Union internationale des télécommunications sur la radio, qui stipule que "toute transmission avec une identification fausse ou trompeuse est interdite".
Le rapport de C4ADS a documenté un gigantesque «brouilleur intelligent» russe opérant presque continuellement en Syrie et ayant des répercussions bien au-delà des frontières de ce pays. Les brouilleurs intelligents, par leur définition, transmettent des messages qui semblent être des signaux GPS valides, mais avec un contenu qui ne permet pas aux récepteurs de calculer un emplacement. L’opération en Syrie a provoqué de multiples avertissements de la part de l’Administration maritime américaine concernant les perturbations du GPS dans les eaux internationales proches et de l’Agence européenne du trafic aérien pour la mise en garde de l’espace aérien international dans l’est de la Méditerranée.
Les pays baltes et les pays scandinaves ont également été témoins d'un brouillage GPS russe ces dernières années. En 2017, le secrétaire général de l'OTAN s'est plaint du blocage de la marine russe, qui a également dégradé le service de téléphonie mobile en Lettonie, en Norvège et en Suède.
Au début de cette année, la Norvège a protesté contre le brouillage russe dans son extrême nord, dont certains étaient prévus pour les exercices de l'OTAN. Cinq incidents de brouillage importants survenus au cours des 17 derniers mois ont touché l’aviation, la construction et d’autres utilisateurs.
La Russie démontre régulièrement que le brouillage et l'usurpation de GNSS peuvent être un outil utile pour la sécurité intérieure et une méthode efficace de projection de puissance. Ses actions, ainsi que la portabilité et la multiplication des équipements de brouillage et d'usurpation d'identité, sont sans aucun doute destinées à rappeler à l'Occident que la Russie peut supprimer à tout moment des services GNSS essentiels en un tournemain.